Mémoire.

S'il y a des sujets de dissensions entre mon père et moi notamment dans le domaine politique, à son appartenance à la secte RPT UNIR, je dois reconnaître que j'ai eu le privilège parmi mes autres frères, d'avoir reçu une initiation purement africaine dans ma jeunesse dès ma naissance en 1977 jusqu'aux années 1990 avant sa dérive. Tout abord, j'ai eu aussi le privilège d'avoir vu et discuter avec ma grand-mère maternelle. Même j'avais voyagé avec elle, de la France au Togo, elle m'appela "Tchada" mon père ou "Goubolo" le nom de son père, mon arrière grand père. Ma mère fut surprise d'apprendre que mon père était son cousin éloigné de la famille car ma grand-mère affirmait que mes parents avaient un arrière grand père en commun. D'ailleurs mon véritable nom de famille est "ANESSO", quand j'avais voyagé avec mon père dans les années 80, on alla à Kara car il voulait me présenter à quelqu'un qui voulait me rencontrer. C'était le chef Tchėdrė il était chef d'une commune de la ville de Kara, d'ailleurs un de ces fils vivait parmi nous à Marseille en France. C'était un grand homme âgé, il devait faire facilement 1 m 90 et il était borgne, il n'avait qu'un oeil. Il parlait et comprenait bien l'allemand en raison de la présence des allemands dans le fief du clan des kabyè Kara. Je fus impressionné de voir de cet grand homme borgne qui m'observa attentivement de loin et mon père m'ordonna de m'incliner pour la salutation. Ce que je fis et il me parla en kabyè et mon père après s'être incliner, lui dit que je ne parlais pas notre langue maternelle. Il fut choqué et surpris, en demandant pourquoi ? Et mon père lui dit en raison de ma scolarité en France. Un argument qui n'a aucun sens actuellement car un enfant peut apprendre deux langues. Puis il echangea des mots avec moi, sans le savoir, je recevais un héritage vivant de mes ancêtres. Plus tard, j'ai appris sa disparition, mon père me raconta pourquoi nous avons deux familles, l'une ma famille à Sotouboua et l'autre à Kara. Au moment de la présence des allemands, dans la famille, deux frères décidèrent de se séparer. Mon grand père qui signé Anesso changea de nom de famille pour prendre BOKONAKE quitta Kara et alla avec les allemands jusqu'à Sotouboua car à cette époque, c'était la brousse peuplé d'animaux sauvages et les allemands avaient besoin de personnes connaissant le pays. Arrivée à Sotouboua, il prit de vastes terre vierge et devint l'un des fondateurs de la ville de Sotouboua. Le village Kouméa est le lieu d'origine de ma famille "Anesso", ce nom de famille signifie Anė qui est ? Esso Dieu, Anesso qui est Dieu ? Qui peut le connaître ou qui peut le voir ? Donc je suis issu d'une famille de chef et de prêtre car c'eqt dans ma famille qu'on prennaient les prêtres Tchodjo. Ensuite un élément important, Kara n'était pas un royaume avec un roi comme ailleurs mais il y avait un chef et un prêtre tchodjo comme dans le livre des juges dans la Bible, de Josué à Samuel. Avant de quitter en 2017, mon père et moi alla chez un ami à Marseille où il me relata l'histoire de la séparation de mon grand père et de mon oncle comme pour me faire comprendre que cela se fera parmi ces enfants et cela est entrain de s'accomplir car je ne veux plus retourner en France et je vais m'établir au Nigeria. Je n'oublie pas aussi cette annonce mystérieuse faite quelques années auparavant qu'il y aura un qui deviendra une autorité politique et un autre dans une misère totale. Il y a tant d'autres fais important dans ma vie qui m'ont construit. Une chose est sûre, le Pierre né en France est mort pour renaître à Aballo, celui qui combat la France pour la libération du Togo et du continent africain.Enfin mon prénom devrait être Pyabalo car je suis né un mardi Pya et Abalo qui signifie le garçon ou l'homme. À méditer !

Maâtabalo